L’approche centrée sur la personne a été créée par Carl Rogers,
l’un des précurseurs de la psychologie humaniste.
Psychologue et chercheur, Carl Rogers a développé l’approche centrée sur le client.
Elle est l’un des piliers de la psychologie humaniste, avec la Gestalt-thérapie et la thérapie existentielle.

“Ce n’est qu’en devenant davantage lui- même (le client), davantage ce qu’il a nié en lui, qu’il peut y avoir perspective de changement.”
Carl Rogers
“Le développement de la personne”
L’approche centrée sur la personne et l’expérience, une approche fondamentalement humaniste
La Psychothérapie centrée sur la personne et expérientielle (PCPE) découle des travaux du psychologue américain Carl Rogers (1902-1987). Il a enseigné aux universités d’Ohio, du Minnesota, de Chicago, du Wisconsin avant de terminer sa carrière à San Diego/La Jolla en Californie, où il a fondé le CSP (Center for Studies of the Person).
Il est décédé alors qu’il venait d’être nominé pour le Prix Nobel de la Paix.
Carl Rogers compte parmi les psychothérapeutes les plus influents de son époque. L’Approche centrée sur la personne qu’il a développée, est enseignée partout dans le monde. Les principes de la relation d’aide et de la psychothérapie qu’il a mis en évidence font l’objet d’une intense recherche scientifique de validation quant à leur efficacité.
La Psychothérapie selon l’Approche centrée sur la personne est l‘une des sources principales de la psychothérapie humaniste.
Contemporain de Sigmund Freud (père de la psychanalyse), Carl Rogers considère l’individu et son développement de manière fondamentalement différente.
Mon rôle de thérapeute en psychologie humaniste
“L’influence déterminante du thérapeute vient du rayonnement de son être. L’efficacité de son travail ne s’origine que rarement dans la théorie et la méthode “analytique” mais toujours au-delà du psychologique dans la relation d’être à être. C’est là, touché dans sa profondeur ontologique, que le patient s’ouvre ou se ferme, se met en chemin vers sa guérison ou se maintient dans sa détresse.”
Rachel et Alphonse GOETTMANN dans “Graf Dürckheim. Images et aphorismes”.
